Notre constat

Le constat d’Agriculteurs d’Île-de-France

L’Île-de-France est une région à la dimension agricole parfois mal-connue mais certaine, puisque 49 % de son territoire sont consacrés à l’agriculture, soit près de 569 000 hectares de terres cultivées. 

Cette dimension agricole confère à l’Île-de-France une image atypique de par le monde pour une région capitale.

L’agriculture francilienne a comme particularité d’être résolument tournée vers la production de céréales et d’oléo-protéagineux ; elle y consacre 89 % de sa surface agricole utile. Ces cultures constituent l’ADN de la région et sont un atout économique.

L’agriculture francilienne c’est également un paysage très diversifié où se côtoient toutes les productions, céréales, maraîchage, ou élevage, toutes les filières, classiques ou circuits-courts, du local à l’export, tous les modes de production.

Mais le contexte francilien c’est aussi une pression urbanistique et environnementale sans précédent, et, comme dans beaucoup d’autres régions, une forte déprise agricole : l’emploi y a diminué de 26 % entre 2000 et 2010.

En 2016, 10 000 personnes travaillaient à la mise en valeur du patrimoine agricole francilien : chefs d’exploitations, conjoints et autres actifs, salariés etc. ce sont autant de femmes et d’hommes passionnés et fiers de leur métier.

S’y ajoutent les emplois issus de l'activité du secteur de l'agrofourniture, des coopératives du négoce, du transport et de la logistique. Le monde agricole et agroalimentaire représente ainsi un pan important de l'économie ainsi que de la dynamique des territoires.

Les enjeux

Le secteur agricole est confronté à de nombreux défis : déclin démographique, pressions urbanistiques et environnementales croissantes, défiance du grand public notamment.

Les femmes et les hommes qui façonnent le paysage francilien sont pleinement intégrés dans leur territoire et prennent la mesure, aujourd’hui plus que jamais, du rôle qui est le leur et des interactions entre leur métier, le territoire et la société.

Ces acteurs sont malgré tout souvent désarmés face au grand public pour communiquer sur leur métier ou leurs pratiques.

De plus les métiers du secteur agricole sont souvent dépréciés et les filières peinent aujourd’hui à recruter par la voie de l’apprentissage ou de la formation notamment.

Ces facteurs sont autant de freins au renouvellement des générations et à l’installation en agriculture des jeunes formés ou dans l’embauche de salariés. De plus cela a également des répercussions sur le maintien de certaines filières d’enseignement et risque d’aboutir, a termes, à un effritement du tissu rural.

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